Météo Février, le mois des exceptions
Après un début de mois perturbé et souvent bien arrosé, des conditions anticycloniques persistantes se sont installées à partir du 12 février. Selon Météo France, le flux de sud dominant et l’ensoleillement exceptionnel ont alors favorisé une forte hausse des températures maximales.
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Météo France annonce le 26 février que l’ensoleillement a été exceptionnellement généreux avec un excédent dépassant souvent 70 % sur un large quart nord-est du pays. En moyenne sur le mois et sur le pays, le bonus d’ensoleillement devrait être proche de 50 %, positionnant février 2019 sur le podium des mois de février les plus ensoleillés.
2,3 °C au-dessus de la moyenne
Les températures moyennes qui ont été très douces sur l’ensemble du pays, devraient être 2,3 °C au-dessus de la normale en moyenne sur la France et sur le mois. Les nuits étoilées se sont souvent accompagnées de gelées et la température minimale devrait ainsi être conforme aux valeurs de saison. En revanche, à la faveur d’un soleil très généreux, les maximales ont atteint en fin de mois des valeurs printanières dépassant parfois 20 °C.
Des records ont d’ores et déjà été battus localement avec 23,6 °C à Montpellier (Hérault – ouverte en 1946) le 22 ou 19,7 °C à Brest (Finistère – ouverte en 1945) le 24 ou 20,2 °C à Charleville-Mézières (Ardennes – ouverte en 1990) le 25.
En moyenne sur le mois et sur le pays, la température maximale devrait être près de 4 °C au-dessus de la normale, plaçant ce mois de février proche du record atteint en février 1990 (+ 4,8 °C).
Déficit pluviométrique de 40 %
Les précipitations ont été déficitaires sur une grande partie de l’Hexagone. Le déficit qui dépasse à ce jour 30 % du Sud-Ouest au Nord-Est, atteint souvent 50 à 70 % du Limousin au Grand Est ainsi qu’en Occitanie, voire plus de 80 % autour du golfe du Lion.
En revanche, suite aux précipitations abondantes en tout début de mois, la pluviométrie a été excédentaire en moyenne vallée du Rhône ainsi que sur les Alpes-Maritimes et l’ouest de la Corse. En moyenne sur la France et sur le mois, le déficit pluviométrique est à ce jour proche de 40 %.
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